Précarité alimentaire : des difficultés pour le glanage urbain pendant le confinement

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A Grenoble et dans l’agglomération, de nombreux marchés ont pu réouvrir sous certaines conditions, rendant plus facile un accès de proximité aux fruits et légumes frais depuis le début du confinement. Les magasins bio sont aussi tous ouverts. Mais les consignes très strictes pour prévenir la propagation du Covid-19 ont mis en difficulté les pratiques de glanage urbain, autant au moment de la récupération des invendus sur les marchés et dans les commerces, que pour leur tri, puis redistribution.
Très vite, les différents  collectifs actifs dans l’agglomération ont en effet arrêté, officiellement, leurs collectes : Géfélépots, La Fratrie des Glaneurs solidaires grenoblois, la Tente des Glaneurs Grenoble, pour les principaux d’entre eux (plus d’infos : ici). Ils étaient autorisés à continuer leurs activités, tout à fait légales et même encouragées depuis 2016. Mais cela demandait une réorganisation et une mobilisation de bénévoles devenues bien plus compliquées.
N’ont pu continuer que les démarches individuelles (et parfois individualistes) de glanage ou les tournées de récupération d’invendus déjà bien organisées et formalisées dans des conventions entre des commerces et des associations. Ainsi l’épicerie sociale Episol, bien que fermée depuis le 27 mars, a pu continuer de récupérer des invendus deux fois par semaine et les donner ensuite au CCAS de Grenoble pour les distributions alimentaires gratuites, et ainsi continuer à agir contre la précarité alimentaire.