Premiers pas vers le zéro déchet : avec quoi faire ses courses en vrac ?

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Pendant le confinement et durant les premières étapes du déconfinement, des consignes strictes d’hygiène ont été suivies dans les commerces spécialisés dans la vente de produits en vrac sans pré-emballage. Le plus souvent, les clients ne pouvaient plus se servir eux-mêmes et les bocaux qu’ils amenaient étaient nettoyés juste avant leur utilisation. Les sacs à vrac en tissu étaient fortement déconseillés, voire interdits.
D’une manière générale, qu’est-il préférable d’utiliser pour faire ses courses en vrac ? Des sacs en papier, des sacs en tissu ? Des bocaux en verre ?

Pour qui fait ses premiers pas vers le zéro déchet, ce Site Internet donne de bons conseils, au moment de l’achat, puis pour ranger et conserver les produits à la maison. Il vend aussi différents types de contenants, mais il incite surtout à suivre deux principes écologiques : réutiliser et récupérer, que ce soit des sacs (en papier ou en tissu, non teinté de préférence) ou des bocaux, en verre. Ce sont les premiers gestes à prendre l’habitude de faire.

 

A découvrir : le vrac social et solidaire en circuits courts

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En complément de la présentation des trois types de commerces en vrac qui existent actuellement dans l’agglomération grenobloise (lire ici), il est intéressant de découvrir l’association VRAC mise en place à Lyon à partir de 2013 dans les quartiers populaires, et qui a essaimé aussi à Strasbourg, Bordeaux, Toulouse et Paris.
Un bailleur social de l’est de Lyon est à l’initiative du projet et plusieurs centres sociaux se sont ensuite impliqués.

VRAC signifie : Vers un Réseau d’Achat en commun. Il s’agit en effet de groupements d’achat. A Lyon, ils existent dans une quinzaine de quartiers. Ils permettent aux habitants d’accéder à des produits de qualité à un prix bas, car l’achat groupé en vrac permet :
– une limitation des coûts d’emballage ;
– l’achat de grosses quantités qui permet de négocier des prix plus bas ;
– la réduction du nombre d’intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs.

Les habitants sont impliqués dans le dispositif. Ils peuvent participer à la préparation des commandes mensuelles. Les produits concernent l’alimentaire, mais aussi des produits ménagers et d’hygiène. Ils sont locaux ou, à défaut, écologiques. Les références sont peu nombreuses, environ 70, pour Lyon, mais concernent des produits de base.

Cette vidéo présente le fonctionnement du réseau VRAC à Lyon et permet d’entendre des habitants impliqués.
Le Site du réseau national : https://vrac-asso.org/

 

Vrac et circuits courts : acheter en vrac, ce n’est pas toujours acheter local !

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Pendant le confinement, les épiceries grenobloises spécialisées dans la vente en vrac, c’est-à-dire sans pré-emballage, sont restées ouvertes. Comme tous les magasins de proximité, elles ont connu une forte affluence et ont su adapter leurs modes et espaces de vente à toutes les contraintes hygiéniques supplémentaires.

Ces magasins contribuent à la lutte contre le gaspillage de deux manières : grâce à l’absence d’emballages et par l’achat des quantités juste nécessaires pour le client. De ce point de vue, ils favorisent de nouvelles pratiques de consommation relevant de la transition alimentaire.
Pour autant, acheter en vrac, ce n’est pas toujours acheter local !  Les trois épiceries de Grenoble en sont bien l’exemple.

Ces magasins ouverts entre 2016 et 2018 constituent en effet trois modèles très différents de vente sans emballage.
Le premier ouvert en 2016, La Bonne Pioche, propose dans sa boutique du centre-ville une grande variété de produits essentiellement locaux et notamment des fruits et légumes de la région. Dans le contexte du confinement, elle a aussi mis en place un système de commande afin de pouvoir préparer dans de bonnes conditions d’hygiène les produits. Ce système va continuer d’exister après la pandémie afin de favoriser plusieurs types de circuits courts entre producteurs et consommateurs.
L’épicerie bio en ligne Aux Petits Grains propose depuis 2018 un autre modèle alternatif écologique : la vente en vrac dans des contenants consignés et livrés à vélo dans toute l’agglomération de Grenoble. Elle ne propose cependant aucun produits frais, mais s’approvisionne localement dans la mesure du possible.
Le fonctionnement de Day by Day, ouvert en 2017, est tout autre. Tous les magasins de ce réseau national sont fournis par une seule centrale d’achat et de logistique, située à Dreux, et fonctionnent selon des critères plus proches de ceux de la grande distribution que du modèle résilient des circuits courts. La distribution nécessite un transport de 600 km au minimum (la distance Dreux-Grenoble), auquel s’ajoutent les distances d’acheminement des produits jusqu’à Dreux.

Toutes les infos pratiques sur ces magasins : ici.

 

Nouvelle série d’articles : sur le non-gaspillage alimentaire et sur les jardins d’habitants

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Aujourd’hui commence une nouvelle série d’articles du blog lancé le 1er avril 2020 dans le contexte du confinement, puis de la première phase de déconfinement. En lien avec l’élaboration de la nouvelle base de données et de la carte imaginaire qui permettra d’y accéder de manière visuelle et simple, elle portera toujours sur l’enjeu de la transition alimentaire en cours, dans l’agglomération de Grenoble.
Deux thèmes seront notamment abordés :
– celui du non-gaspillage alimentaire ;
– et celui des jardins d’habitants.

La question du non-gaspillage est importante pour la transition écologique en général. Dans le domaine de l’alimentation, elle concerne les différentes étapes de la production, de la transformation, de la distribution, puis de la consommation, comme l’explique cette vidéo.

Les transformations en cours avec la transition alimentaire visent à réduire fortement le gaspillage, voire à le faire disparaître, ou bien à mettre en place des circuits et des dispositifs de récupération et de réutilisation de tous les produits qui, il y a quelques années, auraient été traités comme des déchets finalement incinérés dans l’usine Athanor située à La Tronche.