Au plus court : les potagers d’habitants en ville, comme les JPA

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Cette année 2020, l’association qui porte les Jardins partagés Abbaye (JPA) avait déposé un projet d’agrandissement dans le cadre du Budget participatif de la Ville de Grenoble. En 2016, elle avait été lauréate de ce dispositif d’aide publique qui permet aux habitants de choisir eux-mêmes de nouveaux projets à réaliser. Une trentaine de parcelles avaient pu être aménagées sur un ancien terrain de football. L’inauguration avait eu lieu au printemps 2018.
Cette fois-ci, les JPA n’ont pas été lauréat, mais le projet d’agrandissement est remis à l’année prochaine, vu la forte demande des habitants du quartier pour pouvoir disposer d’un bout de terrain (20 m2, en général, dans ces jardins) où ils peuvent cultiver eux-même les légumes et petits fruits pour leur propre consommation, selon des circuits au plus court.

Si le site de 11 000 m2, situé dans le quartier Abbaye-Jouhaux, est dénommé Jardins partagés, il s’agit en fait de potagers d’habitants de type jardins familiaux, où le terrain est divisé en parcelles attribuées chacune à une famille. Les jardins dits partagés ne comportent qu’une seule parcelle cultivée collectivement par une association ou les habitants d’un quartier.
A Grenoble et dans l’agglomération, il existe plusieurs centaines de parcelles familiales ou collectives. C’est encore peu vu le nombre d’habitants de la Métropole Grenoble-Alpes (près de 500 000) d’habitants et l’enjeu d’un accès à une alimentation de qualité pour tous en circuits courts et bon marché. Les potagers d’habitants sont en effet un des moyens de réaliser trois des grands objectifs de la transition alimentaire en jeu : que les aliments soient produits le plus localement possible, que leurs prix soient accessibles à tous et qu’ils comportent beaucoup de fruits et légumes frais.