Le Mois de la transition alimentaire : jusqu’à la fin octobre dans le grand bassin grenoblois

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Commencé il y a une semaine, le Mois de la transition alimentaire va durer jusqu’à la fin du mois d’octobre.
Tous les événements proposés sont indiqués dans ce Site.
Les infos actualisées : ici.

la vie au minimum fait partie des participants le 30 octobre.

Cette manifestation est organisée par les différents acteurs impliqués dans le Projet alimentaire inter-territorial (PAiT) du grand bassin de vie grenoblois, dont le but est de favoriser la réussite de la transition vers des modes de production, de distribution et de consommation plus sains, plus sûrs, plus durables et écologiques, plus solidaires et plus locaux.
Ces acteurs, publics, sont au nombre de sept :
– la Ville de Grenoble ;
– la Métropole Grenoble-Alpes ;
– la Communauté du Pays voironnais ;
– la Communauté de communes du Trièves ;
– la Communauté de communes du Grésivaudan ;
– le Parc naturel régional de Chartreuse ;
– le Parc naturel régional du Vercors ;
avec le partenariat :
– de la Chambre d’agriculture de l’Isère ;
– du Collectif Autonomie Alimentaire ;
– et du réseau des conseils de développement de la région grenobloise.

 

Participer à la sauvegarde des variétés anciennes d’arbres fruitiers : devenez Croqueurs de pommes !

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Vous possédez un verger avec des variétés anciennes locales ? Vous souhaiteriez en créer un ? Vous voudriez être formés aux techniques de greffage ? Ceci en amateur et bénévolement ?

Pour s’impliquer en Isère dans la sauvegarde de la biodiversité des arbres fruitiers, il existe depuis une vingtaine d’années une association régionale, rattachée au mouvement national des Croqueurs de pommes. Dans son Site Internet, elle se présente ainsi :

« L’Association des Croqueurs de Pommes du Confluent Ain-Isère-Savoie a été créée en 1998 par la volonté de Gérard Aventin, aidé par quelques passionnés d’arboriculture et de vieilles variétés.
Située à la jonction des trois départements de l’Ain, de l’Isère et de la Savoie, d’où son nom, elle couvre la région du Bas Bugey (Ain), du nord Dauphiné (Isère) et de l’Avant Pays Savoyard (Savoie).
Dans le nord de l’Isère, la culture de la vigne et des mûriers pour l’élevage du ver à soie était très développée et les arbres fruitiers disséminés un peu partout. A la fermeture des tuileries du Bouchage vers 1935, des analyses de terrain montrèrent une bonne adaptation du sol à l’arboriculture et de nombreux vergers de production s’implantèrent au bord du Rhône. Des variétés de pommes anciennes ainsi que des cerisiers, subsistent encore dans quelques vergers délaissés mais ils ont tendance à disparaître. Dans le Bugey, la vigne prospère et les pommiers poussent là où le sol le permet. Dans l’Avant Pays Savoyard les pommiers et les poiriers font partie du paysage. Dès l’avènement du chemin de fer dans la région et jusqu’en 1960 environ, les arboriculteurs des alentours du lac d’Aiguebelette exportaient des pommes vers l’Algérie, en particulier la Franc-Roseau qui fit leur renommée.
L’Association du Confluent Ain-Isère-Savoie ne possède pas de verger associatif.
Elle sauvegarde les variétés fruitières anciennes de toutes espèces, en essayant de privilégier les variétés locales, dans les vergers de ses adhérents. Une bourse aux greffons annuelle, associée à la commande groupée de porte-greffes, permet de propager les variétés locales méritantes.
Les expositions de fruits auxquelles l’Association participe permettent de découvrir ces anciennes variétés.

Les séances pratiques de taille et de greffage s’effectuent dans plusieurs de ces vergers, ce qui offre une diversité de cas et de situations. Parallèlement, un inventaire des variétés fruitières détenues par chaque Croqueur est mis en œuvre pour conserver la trace de ce patrimoine fruitier qui, sans ce travail d’écriture, risque de retomber rapidement dans l’oubli. Plus de 2000 arbres sont ainsi suivis, représentant plusieurs centaines de variétés identifiées et un nombre encore très important de variétés non déterminées.

Nos variétés de pommes locales sont : La Nationale, la Cusset, la Croque de l’Ain, la Plate de Nances, la Franc-Roseau, la Double rose, la Grésine, la pomme Fer de Savoie, la Reinette de Demptézieu.
On peut y ajouter des variétés récemment retrouvées comme la Panette, la Micalette, la Morelle, la Verte de Saint Savin et la Gude.
Il existe aussi des variétés de prunes particulières à la région : les prunes Farotte et Saint Michel ».

Au lieu d’avoir son propre verger conservatoire, l’association a donc un « verger éclaté », entre les vergers de ses adhérents, et opère un inventaire des variétés fruitières locales, à retrouver sur son Site dans « l’espace visiteur ».

 

Idée de sorties nature : les vergers conservatoires

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A proximité de la métropole de Grenoble, dans un ancien méandre de l’Isère devenu un bras mort après le détournement du cours naturel de la rivière, se trouve le Bois de la Bâtie, accessible gratuitement à tous les publics, aménagé et entretenu par le Département. Il comprend un verger conservatoire où ont été plantées des variétés anciennes du Dauphiné : pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers. L’ensemble du bois constitue un espace naturel riche en biodiversité.
Pour les urbains, c’est une idée de sortie nature pour l’automne. Il n’est pas interdit de cueillir un fruit pour le manger.
Toutes les infos pratiques : ici, avec le plan du verger à télécharger.
La fiche de la LPO : ici.

Autres vergers conservatoires en Isère :
– sur le balcon sud du massif de la Chartreuse, à Proveysieux ;
– à Beauvoir-en-Royans.